Archives de catégorie : Prédication dimanche matin

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Négociations avec Dieu (1/5) S’approprier la justice de Dieu

Pour ce mois de juillet, je vous propose une série de négocia… euh, de prédications sur la prière. Mais c’est vrai que parfois, quand on a du mal à accepter ce Dieu propose, la prière peut ressembler à une négociation. Cela peut concerner notre vie personnelle, une situation collective ou même des valeurs, des principes divins qui nous paraissent difficiles à accepter. Et je parle de négociation parce que dans ces cas-là, ce n’est pas juste un croyant qui demande et puis Dieu répond (ou pas) : c’est une conversation qui peut durer longtemps, dans laquelle on a l’impression de voir deux volontés se heurter, s’entrechoquer et éventuellement lutter.

Je commence cette série avec la prière d’Abraham en faveur des villes de Sodome & Gomorrhe : un texte emblématique de prière-négociation.

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Venir à Jésus tel qu’on est

Le texte qu’Annick a choisi (Esaïe 55.6-13) pour nous aider à nous centrer sur Dieu nous rappelle combien Dieu veut agir dans notre vie, la transformer pour qu’elle soit féconde, fructueuse, joyeuse, vivante ! Là où poussent les broussailles, les ronces, les épines, des choses stériles et douloureuses, là où nous rencontrons des blocages, Dieu veut mettre de beaux arbres verdoyants, forts, solides. Mais parfois, quand on a besoin de Dieu, quand on est pris dans les ronces, on n’ose pas aller vers Dieu, parce que lui est tellement supérieur à nous. C’est justement quand on a besoin d’un peu de grâce, de pardon, d’amour, qu’on hésite à s’approcher de Dieu. On est pris par l’ampleur de nos problèmes, par la honte, comme si on attendait d’aller mieux pour lui demander son aide.

          Je vous propose ce matin de suivre la rencontre entre Jésus et une femme dont la vie était remplie de ronces et d’épines, et qui a su surmonter sa honte. Je commenterai le texte au fur et à mesure.

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Calme comme un nourrisson

Dans le monde frénétique, agité, qui est le nôtre, dans un quotidien trop souvent surchargé (pour les actifs multi-actifs, les étudiants, mais aussi les enfants, les ados, les retraités…), le calme et la tranquillité nous semblent être un trésor tellement précieux et si peu accessible. Contrairement à ce qu’on pourrait imaginer, ceux qui s’ennuient ou qui se sentent désœuvrés ne sont pas forcément dans le calme et la tranquillité : il peut y avoir l’inquiétude, la tristesse, le manque… Ainsi, pour ceux qui sont dans le trop-plein comme pour ceux qui sont dans le vide, le vrai repos paisible est une denrée rare, l’ombre d’un rêve qu’on poursuit sans le saisir vraiment.

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Vivre selon l’Esprit

Si nous croyons en Jésus, nous avons reçu son Esprit, même s’il n’y avait pas de flammes de feu virevoltant sous le plafond. L’événement de la Pentecôte est spectaculaire, pour montrer la nouveauté, car cette connexion spirituelle avec Dieu, une connexion permanente, vivifiante, transformatrice – c’est inédit !

A quoi peut ressembler l’action de l’Esprit dans notre vie ? L’apôtre Paul y répond dans sa lettre aux chrétiens de Galatie, ch.5. Avec les Galates, Paul remet les pendules à l’heure et leur rappelle que le chrétien vit par la grâce du Christ, couvert par son pardon, libre des culpabilités, des règles, des pressions que certains voulaient exercer sur les nouveaux convertis.

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Pardonner pour être pardonnés ?

Un des sujets qui revient régulièrement dans les groupes où l’on discute de foi et de Bible, dans les visites, dans la famille ou avec les amis, les collègues… c’est la question du pardon. Pas le pardon reçu en Christ, non, le pardon que Jésus nous invite à offrir à notre tour, comme une des actions bonnes que Dieu a préparées d’avance pour ceux qui rejoignent sa famille.

J’ai l’impression que pardonner à l’autre est toujours un défi, tout simplement parce que derrière l’offense, il y a une blessure, une trahison, une déception, une perte… et à chaque fois ! A chaque fois c’est nouveau ! Pardonner à votre collègue qui vous a humilié en réunion, ce n’est pas plus facile sous prétexte que vous avez pardonné à votre neveu d’avoir piqué dans votre porte-monnaie ! J’imagine (j’espère !) qu’avec la maturité spirituelle, on trouve le chemin du pardon plus facilement, mais d’après ce que j’entends, le pardon reste un défi quasi universel jusqu’à la fin.

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